Description

Depuis la chute du mur de Berlin, il semblerait que l’Homme soit désormais dans un village global, que les identités soient de moins en moins individualisées et que tout tend à être homogène. Pourtant, l’humanité a toujours été en mobilité et n’a jamais perdu sa différence, y compris après la chute du mur et que la diversité est toujours bien présente ; si présente que là où existait des ensembles, les particularités émergent et revendiquent une autonomie. Ainsi, il est possible d’affirmer avec Constantin Von Barloewen, que « Plus le monde s’homogénéise par la technique et les médias, plus il se balkanise d’un point de vue ethnique, religieux et politique » (Barloewen, 2003 : 381-382). C’est donc dire que la résistance est ce par quoi la singularité se dresse comme une nécessité existentielle pour l’affirmation de la diversité, notamment, culturelle. Par conséquent, l’objectif du cours est de montrer, dans un premier moment, que la mondialisation, loin d’être un phénomène récent, est une marque de l’humanité dans son existence. Dans un second temps il sera question d’exposer la persistance des altérités qui est un principe nécessaire de la mondialisation car ne peuvent être en rencontre que deux êtres distincts. Enfin dans un troisième moment, le cours examinera la mondialisation comme étant une occasion d’une interculturalité en construction permanente qui, bien évidemment, en ses débuts, passe par des périodes de conflictualités pour accéder à des mondialités comme expressions d’identités de plus en plus complexes

Compétences visées

Savoirs : Connaissance des différentes approches relatives à la mondialisation
Connaissance de la perspective historique de cette notion de mondialisation.
Savoir-faire : Être capable de distinguer le sens commun d’un avis réfléchi sur les questions de mondialisation

Ce cours est ouvert aux étudiant.es d'autres disciplines de niveau Master. Pour connaitre les horaires du cours, consulter l'emploi du temps de Master 1 - Anthropologie sociale et culturelle sur le site de la Faculté des sciences sociales.