Fiche de poste - Comité de sélection
Réunion 1 :25 avril
Réunion 2 : 26 mai
Fiche de poste - Comité de sélection
Réunion 1 : 6 mai
Réunion 2 : 13 mai
Fiche de poste - Comité de sélection
Réunion 1 : 29 avril
Réunion 2 : 19 mai
Fiche de poste - Comité de sélection
Réunion 1 : 20 mai
Réunion 2 : 27 mai
Fiche de poste - Comité de sélection
Réunion 1 : 30 avril :
Réunion 2 : 20 mai
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Nous aurons le plaisir d'échanger avec
ET
Le séminaire est ouvert à toutes et tous dans la limite des places disponibles, en s'inscrivant par envoi de mail à l'adresse suivante : pian[at]unistra.fr
Il sera également possible de suivre le séminaire en ligne, à partir du lien suivant : https://bbb.unistra.fr/b/mar-yuj-vbl-s65
]]>Après le séminaire consacré aux « Figures du pouvoir » et les deux années consacrées à « Aliénation et impuissance », la proposition 2024-2025 aura pour thématique la question de l’autorité.
Et pour visée non pas la notion « Autorité » avec un A, employée à tout va au point d’être inconsistante, mais une clinique serrée des dimensions de l’autorité qui s’entrelacent dans la clinique médicale et les pratiques soignantes.
Vous trouverez l’argument dans la pièce jointe, ainsi que les modalités pratiques.
Ci-dessous une mise en appétit :
Depuis une trentaine d’années, l’autorité médicale est contestée, en particulier par les malades qui ne veulent plus être considérés comme des patients infantilisés et réclament de jouer leur rôle dans la « démocratie sanitaire ». Combattue comme perspective paternaliste, l’autorité médicale est appelée à se transformer pour faire place à l’usager autonome. « Délivrez-nous de l’autorité médicale ! » est à entendre comme un lointain prolongement de l’esprit des Lumières, en face d’un des derniers bastions où se maintenait naguère une autorité fondée à la fois sur la tradition et le charisme personnel et sur le droit exclusif d’intervention légitime sur le corps.
A y regarder de plus près, si on envisage la relation entre médecin et malade comme un rapport social et qu’on cherche à en spécifier ce qui s’y joue sous le prisme de l’autorité, on constate un entrelacs de plusieurs dimensions (légale et juridique, épistémique, psychologique, morale et même éducative) mais aussi une porosité de la clinique médicale aux tribulations plus globales de l’autorité. Ainsi, dans nombre d’états démocratiques, l’autorité de l’Etat est curieusement de plus en plus prégnante pour ce qui concerne les soins de santé, dépossédant médecins et malades de quelques-unes de leurs prérogatives. La place croissante des réseaux sociaux, la disponibilité de l’information médicale (Internet), le recours à l’intelligence artificielle, déplacent les sources d’autorité traditionnellement en jeu (et parfois en conflit) dans la relation clinique, à savoir l’expérience vécue du malade (qui renvoie aussi à « l’autorité de la première personne ») et l’expérience professionnelle du médecin, acquise par la combinaison du savoir scientifique et de l’exercice pratique, au profit d’une autorité normative de l’opinion. Si bien qu’on assiste aujourd’hui à une diversité de configurations, toutes plus ou moins traversées par une crise de confiance.
A qui me fier, s’interroge le malade, en quête d’autonomie mais soumis à une cacophonie de discours ? Suis-je digne de confiance, s’interroge le médecin praticien, auquel on oppose les experts et bientôt l’IA? Peu importe dans le cadre du contrat de soins qui sécurise les parcours et accrédite les établissements, répond le gestionnaire.
Nous essayerons, en entrant dans le cœur des pratiques cliniques, de décortiquer cet entrelacs, et d’y voir plus clair sur ce qu’on appelle aujourd’hui, peut-être hâtivement, la crise de l’autorité.
Avec mes meilleurs sentiments
Jean-Christophe WEBER
Plus d'informaitons : argumentaire du séminaire
]]>Dalila Ghodbane est docteure en architecture de l'Università della Svizzera italiana, chargée de mission à perspective.brussels. Ses recherches portent sur les savoirs thermiques ordinaires et le climat urbain du Caire sous l'angle de la vie domestique.
Aymon Kreil est docteur en anthropologie de l'EHESS et de l'Université de Neuchâtel, associate professor à l'Université de Gand. Ses recherches portent sur les thèmes de la perception de l'amour, de la sexualité et des formes ostensibles de piété dans l'espace urbain du Caire.
Le séminaire est ouvert à toutes et à tous, dans la limite des places disponibles, en s'inscrivant à l'adresse suivante : benjaminleclercq@unistra.fr.
Il sera aussi possible de suivre le séminaire en distanciel sans inscription sur le lien suivant bbb.unistra.fr/b/mar-yuj-vbl-s65
En espérant vous y croiser, nombreuses et nombreux !
]]>Ce symposium s’inscrit dans le projet ProHumStra (2024-2026), “Reconnecter les restes humains et les objets culturels : Recherche de provenance et ré-humanisation des restes ancestraux des anciennes colonies allemandes en Afrique à l’Université de Strasbourg” financé par le ministère de la Culture et la Déléguée du gouvernement fédéral allemand à la culture et aux médias (BKM) dans le cadre du Fonds franco-allemand de recherche sur la provenance des biens culturels d'Afrique sub-saharienne (Centre Marc Bloch, Berlin).
ProHumStra vise à éclairer la provenance et l’origine des restes ancestraux d’une collection de l’Université de Strasbourg marquée par un passé franco-allemand particulier : entre 1892 et 1911, durant l’annexion de l’Alsace-Lorraine par l’Allemagne, lorsque que l’Université de Strasbourg était devenue la Kaiser-Wilhelms-Universität, 135 restes humains provenant des colonies allemandes en Afrique de l’époque : l’Afrique orientale allemande, le Kamerun, l’Afrique allemande du Sud-Ouest et le Togo, sont entrés dans l’Institut d’anatomie de l’Université.
Organisé par le Laboratoire interdisciplinaire en études culturelles (LinCS, UMR 7069) dans le cadre du projet ProHumStra, le Fonds franco-allemand de recherche sur la provenance des biens culturels d'Afrique sub-saharienne (Centre Marc Bloch, Berlin) et l’Ambassade de France en Tanzanie
Langues de travail : français-anglais
Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme – Alsace (MISHA)
5, allée du Général Rouvillois, 67000 Strasbourg
Lien pour visionner la conférence en distanciel
https://www.youtube.com/c/MISHAlsace
Avec
Sébastien Velut, professeur de géographie à l’IHEAL (Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine)
Sofia Victoria Perez-Herrera, Chercheuse post-doctorale à l’université Paris-Saclay et docteure en géographie de l’EHESS
Geremia Cometti, professeur d'anthropologie à l’Université de Strasbourg
Tout au bout du monde ou presque se tient un maelstrom de vagues, un concert de vents et un entrelacs de récifs. Bordé par les fjords et les glaciers, léché par les plaines et réhaussé de quelques ports épars, le détroit de Magellan est devenu un passage-monde en 1520, lorsque l’explorateur portugais a pour la première fois de l’Histoire européenne basculé de l’Atlantique vers le Pacifique. Le trafic maritime et la proximité de l’Antarctique donnent à cet extrême austral une haute valeur stratégique bien intégrée par les Etats chilien et argentin qui se sont lancés dans une course au sud dès le XIXe siècle. Une colonisation marquée par le massacre des populations autochtones, mais aussi émaillée par des tensions récurrentes entre Santiago et Buenos Aires.
Depuis 1902, une frontière tracée au cordeau attribue la maîtrise du détroit au Chili, au détriment des Argentins de la Terre de Feu, complètement enclavés et obligés de passer côté chilien pour traverser le détroit. Elle est aujourd’hui encore l’objet de vives tensions, comme en atteste les déclarations du 17 juin du président chilien Gabriel Boric dénonçant l’installation de panneaux solaires argentins de l’autre côté de la frontière. Si elle crée des antagonismes, elle structure aussi la coopération entre Chiliens et Argentins vivant de part et d’autre de la ligne de la démarcation, rapprochés par une appartenance régionale commun et le sentiment de vivre aux marges d’Etat centraux dont les capitales sont situées à des milliers de kilomètres plus au nord.
Depuis l’expédition de Magellan, quels intérêts stratégiques et économiques ce détroit a-t-il successivement revêtu ? Comment la course à la colonisation menée par le Chili et l’Argentine a-t-elle structuré le développement du territoire et le jeu des identités de part et d’autre de la frontière ? Et enfin, comment les habitants composent-ils avec cette frontière qui barre la région de part en part ?
Focus - Canal de Beagle : menaces sur les Yagan
Parmi les peuples autochtones victimes de la colonisation argentino-chilienne, les Yagans ont longtemps vécu de part et d’autre du canal de Beagle. Ils doivent aujourd’hui composer avec la frontière séparant les deux rives, mais aussi avec la marginalisation territoriale, environnementale et culturelle. Comment ce peuple qui ne compte aujourd’hui plus qu’une centaine de membres s’organise-t-il pour assurer sa survie ?
]]>Voici une offre de job étudiants pour les accompagnateurs d'étudiants primo entrants en situation de handicap pour la rentrée 2024-25.
]]>Sensible à la question du changement climatique, Geremia Cometti, chercheur au Laboratoire interdisciplinaire en études culturelles (LinCS), se tourne vers l’étude de son impact sur certains peuples autochtones. Après les Q’eros dans les Andes péruviennes, il s’intéresse aux Yagán, la communauté la plus méridionale au monde, et à leur combat contre l’élevage intensif de saumon au Chili.
]]>Vendredi 19 avril, s’est déroulée la cérémonie de remise des distinctions honorifiques 2024 à l’Institut national supérieur du professorat et de l'éducation. Une célébration de la fidélité à l’université, à l’Etat et à la société, des personnels de l’université dans toute leur diversité.
« Nous sommes réunis aujourd’hui pour une fête de famille », indique d’emblée Michel Deneken, président de l’université, lors de la cérémonie de remise des distinctions honorifiques 2024 à l’Inspé. Une fête, une cérémonie et surtout « une distinction qui balaie tous les métiers ».
« Les personnes distinguées sont reconnues parce qu’elles font honneur à l’établissement, que ce soit au travers des métiers de la formation, de la recherche et dans tous les métiers qui font le quotidien de l’université », a souligné Valérie Gibert, directrice générale des services. Chercheuses et chercheurs, enseignantes-chercheuses et enseignants-chercheurs, responsables de services et de composantes, dans le domaine des ressources humaines, de la communication, des finances ou encore de la qualité et de l’amélioration continue… ont été nommés officier, chevalier ou commandeur dans l’ordre des palmes académiques.
« Ce que vous faites est à l’origine de votre distinction. Je suis émerveillé par votre engagement de toutes les heures, votre capacité de résilience et votre optimiste. Notre métier est une vocation. Nous célébrons ensemble la richesse de notre université », a indiqué le président de l’université.
La conclusion de la cérémonie est revenue à Elisabeth Demont vice-présidente Ressources humaines et dialogue social : « Je vous remercie de votre engagement pour l’université et pour les valeurs que vous véhiculez ».
Liste des 18 récipiendaires des Palmes académiques
Au grade de commandeur :
- Monsieur Michel Hau
Au grade d'officier :
- Madame Véronique Blanloeil
- Madame Annick Dejaegere
- Madame Sophie Kennel
- Madame Isabelle Kraus
- Madame Eva Louvet
Au grade de chevalier :
- Monsieur Hugues Boyer
- Monsieur Jean-Daniel Boyer
- Madame Anne Charloux
- Madame Céline Clément
- Monsieur Rémi Eschenlauer
- Monsieur Fabrice Favret
- Madame Alexandra Knaebel
- Madame Caroline Laplane
- Madame Carole Maillier
- Monsieur Frédéric Masson
- Madame Caroline Messner-Wolff
- Monsieur Jean-Emmanuel Rudio
Marion Aballea et Camille Mahé, historiennes, pour une intervention intitulée:
jeudi 18 avril (12h - 14h, au CARDO, salle 213)
La séance est ouverte à tous sur inscription auprès de aelarraf@unistra.fr ou mariedurand[at]unistra.fr ou pian[at]unistra.fr
Il est également possible de suivre le séminaire en distanciel sur : https://bbb.unistra.fr/b/mar-yuj-vbl-s65
En 2017, le fleuve Whanganui s’est vu attribuer une personnalité juridique par le parlement néo-zélandais, au terme d’une lutte menée par les Maori depuis le 19e siècle. Quelques jours après, en Inde, le Gange et une rivière, la Yamuna, ont également été dotés d’une personnalité juridique. La même année, en Colombie cette fois, la Cour constitutionnelle a octroyé des droits au fleuve Atrato et a désigné un corps de gardiens pour veiller à son application. L’objectif de cette présentation sera de discuter ces reconnaissances juridiques en montrant que ces propositions ne relèvent pas complètement de l’utopie et qu’elles peuvent être un modèle d’inspiration pour faire face aux crises écologiques.
Avec Geremia Cometti, professeur à la faculté des sciences sociales (Unistra). Dans le cadre du festival Arsmondo Utopie de l’Opéra national du Rhin.
Mercredi 17.04 | 18h30 | Conférence | Auditorium | Gratuit | Sur réservation
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2 avril 2024, 18h30-20h00
BnF, François-Mitterrand, Petit auditorium, Paris
Résumé: Les Yagán sont un peuple autochtone vivant en Patagonie méridionale, sur les deux rives du canal de Beagle, et dont les représentants se sont récemment illustrés en faisant retirer des installations destinées à l’élevage industriel du saumon. Cet exposé présentera l’ethnographie de cette lutte et décrira les relations que les Yagán nouent avec leur milieu de vie. La présentation portera également sur les récents mouvements sociaux chiliens, sur la place des peuples autochtones tels que les Yagán dans la rédaction d’une nouvelle constitution (qui a été rejetée par le peuple chilien en septembre 2022), tout comme celle d’une éventuelle reconnaissance juridique de leurs milieux de vie.
Par Geremia Cometti, anthropologue, professeur des universités, membre du Laboratoire interdisciplinaire en études culturelles (LinCS) de l’université de Strasbourg.
Geremia Cometti mène un travail ethnographique parmi les Q’eros dans les Andes péruviennes et les Yagán de l’île de Navarino (Patagonie chilienne). Ses recherches examinent la façon dont les communautés andines conçoivent et gèrent la double menace du changement climatique et de l’expansion du secteur extractif. Il a publié Lorsque le brouillard a cessé de nous écouter : changement climatique et migrations chez les Q’eros des Andes péruviennes (Peter Lang, 2015).
Programme du cycle de conférences :
Ce cycle de conférences est accompagné d’une présentation d’ouvrages en salle J et de la bibliographie Les peuples autochtones et l’anthropocène.
]]>« L’exploitation sexuelle en procès. Penser les catégorisations de genre et de race et leurs effets sur le jugement pénal à partir d’une enquête ethnographique »
le 28 mars 2024 de 10h à 12h à la Misha, Salle Océanie.
Résumé
L’enquête ethnographique sur les procès pour exploitation sexuelle (traite des êtres humains et/ou proxénétisme aggravé) révèle la prégnance, chez les professionnel·les du droit, de typifications découlant de l’appartenance de genre et ethno-raciale des justiciables. En l’absence cependant de données quantitatives permettant d’objectiver statistiquement, dans une perspective de sentencing, les effets du genre et de l’origine sur le jugement pénal, comment restituer et analyser ces normes extra-juridiques convoquées à l’audience, et leur poids dans la construction d’une vérité judiciaire ? Entre faille méthodologique et ressort épistémologique, il s’agira d’interroger le défi que pose à l’analyse la mobilisation de ces catégories de sens commun dont la fonction apparaît non seulement descriptive, mais aussi cognitive : elles dessinent en effet, à bas bruit, les contours genrés, sexuels et ethno-raciaux de l’ordre public ici réaffirmé.
Le séminaire est ouvert à toutes et à tous, dans la limite des places disponibles. Inscrivez-vous en écrivant à aelarraf[at]unistra.fr ; mariedurand[at]unistra.fr ou pian[at]unistra.fr
Il sera aussi possible de suivre le séminaire en distanciel sur le lien suivant : https://bbb.unistra.fr/b/mar-yuj-vbl-s65
En espérant vous y croiser, nombreuses et nombreux !
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Résumé : Lors de cette conférence Eugénie Denarnaud interviendra au sujet de cette méthodologie qui constitue une cartographie alternative. Les glanages de différents degrés sont une masse d'information de " sources directes ". D'autres informations viennent de " sources bis " qui proviennent de résultats d'autres disciplines (géographie, géologie, botanique...). Ces collectes constituent une source d'information et de connaissances indissociables de l'enquête et de l'instrumentalisation qui la sous-tend. Cette façon de faire participe à la transmission de savoir pas éclairage successifs que P. Descola appelle "science péri-pathétique", de ce qui se passe autour, et qui divulgue les connaissances autrement que de façon dogmatique et verticale.
Eugénie Denarnaud est enseignante-chercheuse en Sciences du paysage à l’École nationale supérieure de paysage site Marseille, associée au Laboratoire de recherche en projet de paysage (LAREP). Ses recherches portent sur l’exploration de la notion de frontière, de limite ou d’interstice dans les espaces impactés par l'économie contemporaine qu'ils soient ruraux ou urbains. Elle mène ses recherches dans le détroit de Gibraltar, notamment à Tanger (Maroc), où elle a étudié dans une approche environnementale la figure des jardins ordinaires urbains comme étant des révélateurs de connaissances vernaculaires du milieu ambiant, au sein et au-delà de la barrière du jardin, dans le grand paysage du détroit. S’ajoute à cela sa réflexion méthodologique autour de la compilation des matériaux issus du terrain et des croisements disciplinaires dont les sciences du paysage se nourrissent nécessairement.
]]>d'Agnès Clerc-Renaud
mercredi 13 mars, 14h-16h, salle de la table ronde, MISHA
Une abondante littérature anthropologique traite de la parenté rituelle établie par le baptême catholique en Amérique latine. Dans son ouvrage « À la vie à la mort » : formes cérémonielles et parentés rituelles au Brésil1 sa plasticité, souvent soulignée, est revisitée, à partir de matériaux ethnographiques issus d'une localité du Nord-Ceará dans le Brésil rural, mais aussi d'enquêtes menées par des anthropologues brésiliens et états-uniens au cours des soixante dernières années sur l'ensemble du territoire. La conférence présentera l'un des multiples ressorts de cette plasticité sous le prisme des protagonistes féminines du baptême catholique, marraines et commères, souvent souvent laissées dans l'ombre par les analyses anthropologiques de l'économie de ce complexe rituel. Il sera aussi question de l'usage consistant à pourvoir un enfant de deux marraines et d'un parrain ; triade énigmatique présente de façon récurrente dans plusieurs régions brésiliennes.
Agnès Clerc-Renaud est professeure des universités en anthropologie à l'Université de Guyane et membre du Laboratoire Écologie, Évolution, Interactions des Systèmes amazoniens LEEISA, UAR 3456 CNRS-UG-Ifremer, Équipe Ethnoécologie et dynamiques culturelles ETHNYC.
[1] Clerc-Renaud, Agnès. « À la vie à la mort » : formes cérémonielles et parentés rituelles au Brésil. Toulouse : Presses universitaires du Midi (coll. "Les Anthropologiques"). 2022. 312 p. ISBN 978-2-8107-1210-6.
]]>La matinée vise à restituer les résultats de l'enquête collective menée par les étudiant.e.s du Master 1 Anthropologie en 2023-2024, en partenariat avec le musée alsacien et le musée zoologique, sur la thématique des traces et mémoires des contestations écologiques et culturelles en Alsace (1970-1980).
]]>Venez nous rencontrer à cette occasion !
]]>Lien du visio: https://bbb.unistra.fr/b/ced-99m-p4n
]]>Profitez de cette occasion pour nous rencontrer dans une ambiance détendue !
La journée Portes ouvertes aura lieu en salle 5316 du Patio, le 17 février, de 10h00 à 16h00.
]]>Le Centre européen d'enseignement et de recherche en éthique dispose désormais d'un nouveau site web adoptant les codes de sa charte graphique et du langage visuel de l'Université de Strasbourg. Il devient également responsive et est ainsi parfaitement lisible sur un grand écran, une tablette ou encore un téléphone portable.
Sa conception a été assurée conjointement par le CEERÉ et le DCWeb de la Direction du numérique (DNum), le site étant hébergé sur les serveurs de la DNum.
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Son intervention intitulée "Genre et sexualité dans les tribunaux brésiliens : quelles représentations du corps ? Réflexions méthodologiques autour d’une enquête empirique et interdisciplinaire en droit", aura lieu le 26 janvier 2024 de 14h à 16h à la MISHA, Salle Asie.
Résumé :
Le corps est construit juridiquement, dans la modernité, comme le double « organique » ou « biologique » de la personne. Et en tant que tel, il appartient à la catégorie des choses. Ces conceptions relèvent du discours médical du corps, dont le droit fait un usage particulier, et sont souvent retrouvées dans les réponses du droit à des transformations sociales liées à l’accélération technoscientifique et au développement des biotechnologies. D’un autre côté, surtout depuis quelques décennies, la diversité des identités corporelles sont invoquées comme fondement de reconnaissance des droits, en donnant corps au sujet de droit. Il n’y a donc pas une conception uniforme et cohérente du corps dans le discours juridique. Partant de ces réflexions autour du statut juridique du corps et des différentes représentations du corps dans le discours juridique, ma recherche interroge de quel corps - ou de quels corps (au pluriel) - parle le droit (et de quels corps il ne parle pas). En cherchant une réponse, bien que partielle, à cette question, j’examine les différentes représentations du corps féminin et de personnes trans dans les arrêts des Tribunaux Supérieurs brésiliens qui abordent des questions de genre, sexualité, identité, et droits sexuels et reproductifs.
La recherche empirique, à travers l’analyse de contenu de ces documents juridiques (arrêts des Tribunaux), permet de faire une cartographie des représentations du corps dans le discours juridique au tour des droits sexuels et reproductifs, du genre et de la sexualité, au Brésil. L’approche interdisciplinaire permet, à la fois, de mettre en question la naturalité du corps encore hégémonique dans le discours juridique, animé par le discours médical. La problématisation du corps biologique et « naturel » est importante pour éviter l’essentialisation problématique du sexe et du genre (et tous les binarismes qui en découlent), qui favorise le contrôle et la hiérarchisation des corps (comme celui des personnes trans et des femmes) dans nos sociétés. Les contributions de la sociologie et de l’anthropologie du corps, ainsi que les théories féministes et queers, sont donc fondamentales pour penser la régulation juridique du corps. Ces réflexions sont d’autant plus primordiales dans une société, comme la société brésilienne, marquée historiquement par la hiérarchisation des corps dans le contexte du colonialisme et de l’esclavage.
Le séminaire est ouvert à toutes et à tous, dans la limite des places disponibles, en s'inscrivant auprès d’Helena Prado (hprado[at]unistra.fr).
Il sera aussi possible de suivre le séminaire en distanciel sur le lien suivant : https://bbb.unistra.fr/b/pra-dp2-mtw-mth
En espérant vous y croiser, nombreuses et nombreux !
]]>18 décembre 2023, 16h00
Salle des conférences - MISHA
Résumé: Comment un commandant de police, une responsable qualité et un éducateur sportif en viennent-ils à quitter leur emploi pour devenir magnétiseurs ? Pourquoi le magnétisme, assimilé à une " vieille erreur " par les scientifiques désignés par Louis XVI pour en faire l'examen à la veille de la Révolution, est-il de mieux en mieux toléré aujourd'hui ? Pour répondre à ces questions, Fanny Charrasse reviendra sur l’enquête qu’elle a menée sur le magnétisme en France. Cela lui permettra de montrer en quoi s’intéresser à la légitimation de pratiques magiques suppose d'étudier le « naturalisme », cette ontologie des « Modernes » dont l'avènement a donné lieu à l'émergence de l'opposition entre la nature et la culture. Et donc à en étudier la métamorphose.
Fanny Charrasse est sociologue et anthropologue, docteure de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS, LIER-FYT) et chercheuse postdoctorante à l’Université Saint-Louis à Bruxelles.
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